Près de 5% des électeurs ont voté non au département.
Ce n’est pas négligeable si l’on considère les éléments suivants :
Il n’y a pas eu de campagne pour le NON ni à RFO – radio – télé, ni en réunion publique.
Il n’y a pas eu de débat contradictoire. Il n’y avait pas de contrôle dans les bureaux de vote sauf par les partisans du oui , qui pouvaient abuser !
39% des électeurs ne sont pas allés voter.
Le département ne les enthousiasme pas ! Il n’y a pas eu de ramassage car ce n’est pas le vote du maire, du conseiller, ou du parlementaire, les seuls qui enthousiasment !
Parmi eux, une proportion a eu peur d’aller voter non. Il y avait des menaces.
Une partie de ceux qui ont voté oui, l’a fait avec beaucoup de mais ; ce oui mais se rapproche de non.
L’état n’était pas neutre et faisait l’éloge de oui
RFO matraquait le oui. (le conseil supérieur de l’audiovisuel) doit se saisir de cette affaire
Le pacte écrit n’est pas très bien compris :
Le texte en français contient trop de nuances et de contradictions. Largement déjà acculturés, des mahorais n’arrivent plus à lire les traductions en shimaoré et en shibouchi, en caractère arabe !
Une collectivité unique appelé département est-elle un département ?
Le préfet venait dire une chose ;
Les partis mahorais fanatiques du département venaient dire le contraire !
Finalement comme en matière d’état civil, de régularisation foncière, de décentralisation, de formation, d’intégration d’agents publics et privés…. en matière de statut c’est la confusion qui règne ! Et c’est le plus menteur qui gagne. Victoire sans adversaire et sans gloire !
Certains mensonges tendent à être institutionnalisés, faute d’avoir été suffisamment démentis :
- Il n’est pas vrai que dès le départ les mahorais ont revendiqué le département. Non. Ils ont revendiqué le DETACHEMENT. des témoins sont encore vivants. le département n’a été évoqué que par quelques individus, pour obtenir le soutien de la France, et jamais comme objectif à atteindre. Ce soutien serait d’ailleurs pré-acquis chez une partie des autorités françaises, exactement comme à Anjouan plus récemment, avec la suite que tout le monde sait. A Mayotte, le mouvement a ensuite été détourné !
- Parmi les individus qui évoquaient le département, il y aurait Georges Nahouda, que l’on tente de présenter comme un personnage important alors que ce n’était qu’un déraciné complexé d’être mahorais, ivrogne et fumeur de pipe, Moussa Mcolo Nahouda de son vrai nom, et qui imitait tout le temps le Mzoungou dans ses habits et ses manières, d’où son surnom de Georges, devenu son prénom !
- Il n’est pas vrai que Mayotte n’avait aucun rapport avec les îles voisines. Il y avait au moins un rapport familial, royal ou pas et il y avait la liberté de circulation avec les aléas de l’époque.
- Il n’est pas vrai que le département est un statut d’encrage définitif, idéal, et de paradis terrestre pour les Mahorais. L’histoire ancienne et récente a montré le contraire ! les grèves en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion, sont un avertissement, que les partis oui oui phones le veulent ou non. Elles rappellent aux mahorais de ne pas refaire les grosses erreurs commises ailleurs, erreur de statut dans son contenu et sa pratique, d’éviter un statut fait pour d’autres et excluant les « petits Mahorais ».
Bref, ce n’est pas du tout évident de se libérer de toutes ces pressions et menaces... Bravo à ceux et celles qui sont parvenus à le faire. Ils n’ont pas du tout à « rougir » de ces 5%, au contraire !
Ils doivent persévérer à montrer le bon chemin car il y a certainement un meilleur et plus juste statut qu’un département inégalitaire, shimaoréphobe, shibouchéphobe, islamophobe… tel que décrit dans le pacte heureusement non signé donc sans valeur !
Les Mahorais doivent participer aux états généraux d’outre – mer, pour chercher à dénicher ce meilleur statut qui doit sauvegarder et promouvoir l’intérêt général de Mayotte, de la région, et……… de la France.
Ce pourrait être tout simplement, pour une première étape, la collectivité territoriale réaménagée ou alors, l’état de Mayotte, un état franco-comorien.
Le statut de département peut s’avérer en plus d’être un statut d’acculturation et de déstabilisation permanente de Mayotte elle-même et de la région, de perte de vies humaines continuelles dans le canal de Mozambique, de dénonciation virulente et permanente de la France.
Les Mahorais ne sont pas méchants pour retenir, soutenir et supporter une telle perspective !
Des populations de la région sont françaises, aussi.
Françaises ou pas, toutes sont humaines et ont intérêt au progrès à l’entente et à la paix.
Comité pour l’entente et la paix dans la région et comité
pour la défense de Dini et de Mila à Mayotte