Depuis plus de trente ans, les mahorais ne cessent de revendiquer un statut comme s’ils n’en avaient pas.
Ils ne pensent plus qu’à ça et sont prêts à tout sacrifier pour ça alors même qu’ils ne savent même pas son contenu. C’est ainsi qu’il sont passés de statuts d’autonomie interne, de collectivité territoriale, de collectivité départementale, au département à la mahoraise : un département à crédit, inégalitaire, xénophobe, islamophobe, le plus grand bid’an de l’histoire de l’île !
Et pour certains de leur dirigeants et leurs partisans, cela leur est égal, voire même, c’est ce qu’ils recherchent, une société qui ne pense qu’à l’argent, super individualiste, égoïste, mécréante.
Et ça continue !
Entre temps, les mahorais ont connu bien de reculs statutaires, dans tous les domaines :
En matière foncière, de statut de propriétaire, au regard de droit local, ils sont devenus de vulgaires occupants, au regard du droit commun.
En matière d’habitat, de propriétaire toujours, ils deviennent de plus en plus de locataires, en particulier les jeunes.
En matière d’emploi, de statut de travailleur ou même d’employeur, d’actif en tout ça, ils acquièrent en nombre le statut de chômeurs, d’assistés, d’inactifs et au mieux d’employés.
De statut d’agriculteur, de pécheur, d’éleveur…peu à peu, ils acquièrent le statut d’ouvrier, au mieux, sinon d’inactif.
De statut de titulaire de marchés, ils deviennent de sous-traitant.
De statut d’agent permanent mon fonctionnaire, en passant par le statut de fonctionnaire de la collectivité, de revendication d’intégrations générale à la fonction publique d’état français, pour arriver au statut de contractuel à durée déterminé d’un an, voire de quelques mois, d’emploi fictif et précaire, d’inactif.
Et ça continue.
Et statut de résidents sédentaires, ils sont massivement déplacés à la réunion et en France où ils acquièrent le statut d’étrangers, résidents temporaires, nomades.
De statut de nanti, avec leur terre leur maison …ils sont endettés voire dépossédés.
De statut personnel musulman au regard du droit commun et du coran, ils glissent vers le statut de mécréant au regard du droit local et du coran.
Et ça continue
Il suffit qu un statut porte le mot département comme titre ou comme étiquette pour que leur dirigeants et leurs partisans soient tout de suite preneurs !
Et l’on passe ainsi de statuts mieux adaptés à des statuts de moins en moins adaptés :
Qu’ou ne s’étonne donc pas de l’apparition de collectif de citoyens perdus.
On a semé la perte de l’identité, on récolte des citoyens plus qu’inadaptés, perdus.
Et ça contenue, jusqu'à la satisfaction ou, à la déception complète
Et pourtant les choses sont simples : Ceux et celles qui veulent le département n’ont qu’à aller à la Réunion, aux Antilles, en Guyane, ou en France. Là-bas ils auront l’embarras de choix entre les 100 départements. Avec les manipulations habituelles, plus de 73% de Morais, devraient suivre ce chemin « doré ».
Or, avec toutes les manipulations, et toutes les incitations à l’argent facile, il semblerait que moins de 52 % seulement de Mahorais sont partis à la Réunion et en France, et, presque tous ceux et celles qui sont partis, souhaitent revenir à Mayotte musulmane, vivants ou morts, abandonnant ou fuyant ainsi, le département où ils étaient et qu’ils semblaient tant vouloir !
Et si Mayotte était département comme les autres ou pire que les autres, au regard de l’islam notamment, où est ce qu’ils iraient ? Où est ce qu’ils fuiraient ?
Heureusement , il y a toujours les îles voisines , où des Mahorais se sont déjà réfugiés , fuyant la société d’égoïstes et de mécréants individualistes , n’ayant d’autre valeur que l’argent, imposée à Mayotte. Elles ont pressenti que cette société là, ne tiendra pas longtemps ! Ils cherchent autre chose de plus durable.
Et ça continue
Zilzalat Ahmed
Cavani, Mamoudzou